N°9 - S25 | Veille documentaire tourisme & résilience

Synthèse n°9

Retrouvez ici la synthèse de la semaine du 15 juin 2020.

 ‘Ia ora na,

 

Bienvenue dans cette neuvième veille documentaire organisée par le CETOP et intitulée « Tourisme & résilience ». Cette semaine a été marquée par deux événements importants pour la destination « Tahiti et ses îles ».

 

Premièrement, le gouvernement a organisé une conférence de Presse pour annoncer la relance de la destination pour les touristes internationaux. La destination « Covid free » est prête.

Les touristes sont de nouveaux les bienvenus mais il leur faudra respecter les conditions suivantes[1] :

 

  • Avant le séjour : Test de dépistage Covid-19 réalisé moins de 72h avant le vol ; Avoir une assurance voyage ou s’engager à assumer toutes les dépenses relatives aux frais médicaux, d’hospitalisation, de confinement et de rapatriement ; Remplir un formulaire numérique sanitaire (ETIS.pf, en cours de développement) ; fournir l’itinéraire, transports inter-îles, hébergements aux autorités.

 

  • Durant le séjour : Des tests pourront être réalisés au titre de la prévention sanitaire. Le port du masque est recommandé et le respect des gestes barrières en tous lieux et en tous temps sera rappelé constamment. Les visiteurs seront également invités à réaliser leur autodiagnostic et à se signaler en cas de fièvre et/ou symptôme de la grippe et de la Covid-19.

 

D’autres mesures sont à souligner comme la mise en place de brigades sanitaires et un mini salon du tourisme fin juin.

Jean-Marc Mocellin (Directeur Général de Tahiti Tourisme), a précisé que « ce seront d’abord les métropolitains et européens qui devraient débarquer à partir du 15 juillet »[2], ce qui confirme nos analyses dans les précédents numéros de la veille et certains focus.

 

Deuxièmement, Air Tahiti vient d’annoncer que 27 îles (sur 47) ne font plus partie de leur programme de vols. Cette décision, basée sur la santé financière de la compagnie aérienne, aura de fortes conséquences pour le tourisme et l’économie de ces îles. L’arrivée possible d’une autre compagnie aérienne, couplée avec cet événement, renforce l’urgence pour les pouvoirs publics d’identifier les lignes aériennes qui relèvent du service public (et donc qui nécessitent une aide publique) et les lignes aériennes commerciales sur lesquelles la concurrence est de mise. Le système de péréquation mis en place par Air Tahiti pour financer les lignes non rentables ne peut plus fonctionner en l’état.

 

Le tourisme redémarre mais la crise est là.

 

Fa’aitoito à tous !

Un grand mauruuru pour vos encouragements et vos conseils.

Bonne lecture et à la semaine prochaine !

 

Sylvain Petit

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